Nos impressions sur Call of Duty : Ghosts
Si Destiny constituait la principale attraction d’Activision à la Gamescom 2013, il ne faut pas oublier que le géant américain a embarqué dans ses valises sa machine à cash en la présence de Call of Duty. Ainsi, le prochain épisode Ghosts, développé par les gars d’Infinity Ward, était ben présent sur le show-floor du salon allemand, avec à la clé un stand à la hauteur de son immense popularité.
Par chance, nous avons pu essayer le multijoueur de cet opus next-gen à travers une séance de hands-on d’une heure. De quoi se faire un premier avis sur le potentiel du titre.
Quoi de neuf au royaume de la next-gen ?
Avant de vous parler en détails de notre session de jeu, il est de bon ton d’énumérer les principales nouveautés du multijoueur de Call of Duty: Ghosts en parlant chiffres. 7 nouveaux modes de jeux, 4 maps packs en DLC post-lancement, 30 pétoires inédits, 20 killstreatks, et plus de 20 000 combinaisons possibles pour créer le/ou la soldat de vos rêves, voilà grosso modo ce qu’il y a de nouveau dans ce cru 2013. Car oui, le gros + de ce multijoueur est l’éditeur de personnalisation qui intervient pour la première fois dans l’histoire de la série. Concrètement, avant chaque partie, il sera donc possible de créer son avatar de A à Z, allant de son look à la couleur de ses armes, le choix de sa classe, son équipement, ses perks, etc, etc… Bien entendu, certaines options seront inaccessibles au début de votre expérience, et seront débloquées au fur et à mesure de vos joutes en ligne, et de votre rang. A noter qu’au total, vous pourrez donner vie à 10 soldats qui évolueront séparément, et qui composeront votre escouade.
Pour revenir aux nouvelles perks, sans pouvoir les décrire précisément, nous savons déjà que leur système d’attribution a changé, et passe désormais par un système de points. Ainsi, chaque atout vaut entre 1 et 5 points, sachant que vous pourrez posséder au maximum 8 points pour vous les répartir. A vous donc de choisir la meilleure combinaison possible entre 4 perks de 2 points ou 2 de 4 points, par exemple.
En outre, Activision s’est engouffré dans le sillon des smartphones et autres tablettes avec l’arrivée d’une application mobile qui sortira simultanément avec le lancement du jeu. Vous vous en doutez, ce logiciel de complément vous servira à entretenir le lien avec la communauté en chattant avec les membres de son clan, créer des parties et bien d’autres activités sociales. Une chose est sûre, Call of Duty : Ghosts devrait être l’épisode le plus complet et profond en terme d’expérience en ligne.
Call of Duty never dies, and never changes
Une fois la présentation des nouveautés terminée, il était temps de nous plonger corps et âme dans les joutes virtuelles de ce Call of Duty : Ghosts. Notre découverte du multijoueur a démarré sur le nouveau mode Search & Rescue, qui à l’instar de Counter Strike, propose à une équipe de poser une bombe sur deux points A et B, l’autre équipe devant l’empêcher et défendre ces deux zones. Plutôt sympathique et un brin stratégique, ce mode de jeu devrait constituer un bon échappatoire pour les joueurs qui misent plus sur le travail d’équipe que sur le rush à tout prix. Autre subtilité, à chaque mort, le joueur laisse un tag sur lui qui lui servira à respawner si un allié s’en empare. A l’inverse, si un ennemi le ramasse, vous deviendrez alors simple spectateur de la partie, sachant qu’à la fin de chaque round, les équipes changent de rôle pour garder l’ensemble équilibré.
L’autre mode de jeu sur lequel nous avons posé nos mains se dénomme Cranked, et est déjà beaucoup plus bourrin et Arcade que le précédent. Son principe est simple, dès votre premier kill, un compte à rebours de 30 secondes se déclenche, vous rendant alors plus rapide, mais vous obligeant aussi à tuer de nouveau avant le temps imparti, sous peine d’exploser, et ainsi perdre tous vos bonus récupérés sur le champ de bataille. Autant dire que la tension, la rapidité, l’agilité, et la précision seront des armes essentielles pour ne pas finir dans les bas classés de la partie, où, forcément, le fun est de la partie.
Le troisième et dernier mode de jeu était en réalité un grand classique du FPS multijoueur, puisqu’il s’agissait de l’incontournable Team Deathmatch. Toujours aussi efficace, ce dernier se déroulait dans la map Strikezone, une carte relativement grande, mais remplie de couloirs, escaliers, et autres pièces qui étaient propices aux embuscades et aux duels à courte portée.
Côté gameplay, que dire à part que les fans de la série ne seront pas une seconde dépaysés par les sensations manette en mains de ce nouvel opus. Même feeling des armes, même vitesse de déplacements, même fluidité exemplaire, ce COD : Ghosts reste toujours aussi efficace pour les amateurs de FPS frénétique qui procurent du fun avant toute chose. On note néanmoins quelques nouveaux mouvemments comme la possibilité d’enjamber les obstacles qui rend la jouabilité encore plus fluide et naturelle. Pour le reste, il faudra voir si les nouvelles armes, modes, et perks apportés apportent plus de variété et de profondeur au gameplay en ligne, mais dans l’état, on a clairement l’impression que Ghosts ne veut prendre aucun risque en délivrant la même expérience de jeu à ses fans. En contre partie, les réfractaires à la série n’ont semble-t-il aucune raison de se laisser tenter par cet opus qui possède les mêmes atouts, mais aussi faiblesses que ses aînés.
Enfin, terminons par le point qui fait encore et toujours polémique, la réalisation de ce Ghosts. Et là, autant être clair, si cet épisode next-gen est dans l’ensemble plus beau que ses prédécesseurs (décors plus propres, plus d’effets de particules, plus de détails), l’effet next-gen ne se fait aucunement ressentir avec une partie visuelle qui reste bien loin du concurrent Battlefield 4. Le constat est encore plus criant quand on s’approche de certains objets de près, où les textures baveuses nous sautent littéralement aux yeux. Et pas sûr que ça change d’ici sa sortie…
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