3DS

Dragon Quest vient de fêter ses 30 ans cette année. Square Enix poursuit la sortie des titres de la saga sur 3DS, et en septembre débarquera sur la portable de Nintendo le septième épisode de la franchise près de trois ans après le Japon. JVL vous propose donc un premier aperçu de ce jeu, sous-titré en français La quête des vestiges du monde.

Les possibilités de plusieurs îles

Comme dans tous les Dragon Quest, vous incarnez un héros que vous devez nommer en début de partie. Notre héros, originaire du village de pêcheurs d’Alevin, aime passer du temps avec le Prince de Melyor, Kyllian, et tous deux sont persuadés que le monde est bien plus vaste que l’île sur laquelle ils résident et que les ruines aux alentours doivent cacher quelque chose. Ils ne tardent pas à percer le secret d’un temple environnant et là, un être ailé leur dit qu’ils doivent rassembler les différents fragments de couleur avant de les assembler sur un piédestal correspondant. Une fois tous les fragments d’un piédestal réunis, nos héros seront transportés sur une nouvelle île. Après avoir résolu le problème qui a cours, ils feront ensuite réapparaître les îles dans le présent, avec forcément des choses modifiées.

La structure de ce Dragon Quest change donc radicalement par rapport aux épisodes précédents : vous n’avez pas un monde pré-établi, c’est à vous de le recréer. Bien évidemment, chaque lieu a un problème particulier que vous devrez résoudre, mais votre but sera de retrouver les fragments insulaires pour reconstituer les îles disparues. Heureusement, pour vous aider, vous aurez un cristal qui brillera de plus en plus intensément et visible sur l’écran tactile de la 3DS, à mesure que vous approcherez d’un fragment environnant. Au besoin, une option dans le menu « infos » vous donnera un indice sur le prochain à trouver. Et, si vous êtes bloqués, pourquoi ne pas parler à un de vos compagnons ? Ils seront toujours là pour vous donner des indices sur la voie à suivre pour progresser.

Au moins, cet épisode n’est pas avare en découvertes, nous dirions même qu’il encourage les joueurs à aller toujours plus à l’aventure.

Enfin en version officielle

Dragon Quest VII n’était jamais sorti en France de façon officielle. La version PlayStation du jeu, alors éditée par Enix, n’a jamais franchi l’Atlantique depuis les États-Unis en 2000.
Il faut dire ce qui est, l’original accusait un retard technique flagrant au niveau des graphismes, et la 32 bits de Sony avait déjà montré qu’elle savait faire largement mieux. Sur 3DS, DQVII trouve enfin un aspect graphique en accord avec la console. C’est beau, c’est toujours aussi coloré et bien que les modèles 3D soient assez anguleux, on reconnaît la patte d’Akira Toriyama sur les artworks des personnages.

Autre changement notable, les combats ne sont plus aléatoires. En effet, nous voyons les monstres apparaître sur la carte du monde ou dans les donjons, et nous pouvons choisir de les affronter ou non. Attention toutefois, ils peuvent vous repérer d’assez loin. Et il faut bien avouer qu’il est dur de les éviter dans les passages les plus étroits. De plus nous voyons les personnages agir et porter les coups ou invoquer une magie, ce qui rend les joutes plus vivantes, bien qu’étant comme toujours au tour par tour.
On regrettera toutefois des menus assez austères dans la plus pure tradition des premiers DQ, mais le symbole des objets nous permet de voir à quoi cela ressemble.

Ensuite, nous pouvons dores et déjà affirmer que le jeu sortira intégralement traduit en français, ce qui ne gâche rien, bien au contraire, mais il faut savoir que certains noms ont été changés : par exemple, le Prince de Melyor s’appelait Kiefer, et il a été rebaptisé Kyllian dans cette version. Il est de même pour les villes et villages. Les connaisseurs de la version anglophone devront s’y habituer.

Fidèle et plus moderne à la fois

Certains passages nous ont paru plus faciles que par le passé. Par exemple, nous sommes arrivés à un boss qui normalement, interdisait d’utiliser la magie, ce qui rendait le combat contraignant, notamment pour les soins. Sur la version 3DS, nous avons pu le faire sans problème. Nous y voyons là une volonté de la part de Square Enix de faire en sorte que le jeu s’adresse à tous, bien que certains combats peuvent s’avérer ardus si vous vous faites surprendre. Par exemple, il peut arriver d’avoir deux boss à la suite. Heureusement, en cas d’échec, vous reprendrez simplement à l’église, mais avec moitié moins d’argent et ce sera à vous de payer pour faire revivre vos défunts camarades présents sous forme de cercueils.

Dragon Quest VII se veut donc plus accessible sans pour autant renier ce qui fait l’essence même du jeu. Niveau monstres, nous retrouvons le bestiaire habituel de la série, avec un design signé Toriyama, et des apparences qui feront souvent sourire les joueurs.

Nous aurons un petit reproche à faire qui concerne l’écran tactile de la console. S’il est bien pratique pour indiquer les statuts des personnages en combat ou montrer la carte des villes et des donjons, il n’y a aucune interactivité réelle avec celui-ci. Nous aurions également aimé avoir des voix lors de certains dialogues, au lieu de bruitages typiques de la série lorsque le texte s’affiche.

L’heure est venue de conclure cette preview, et nous approchions d’un endroit fondamental du jeu, sans l’avoir tout à fait atteint, au bout d’une quinzaine d’heures de jeu. La nature du lieu et ce qu’il renferme seront détaillés dans le test du mois prochain.

Dragon Quest VII fait les choses bien pour son arrivée en France : traduit, se montrant un peu plus accessible que par le passé, bénéficiant d'une jolie réalisation pour la 3DS, le jeu annonce son arrivée sous les meilleures auspices. Plus accessible sans renier ce qu'il est à la base, le jeu de Square Enix pourrait enfin rencontrer son public en Europe sur la portable de Nintendo.

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