F.E.A.R. 2: Project Origin

Sorti en 2005 sur PC, en 2006 sur Xbox 360 et enfin en 2007 sur Playstation 3, F.E.A.R a marqué les annales du FPS grâce à son ambiance, à son scénario et à son I.A jamais égalée. Il y a 3 ans le jeu était magnifique lors de sa sortie, et lors de sa sortie PS3 sa réalisation était juste correcte. Annoncé en 2007 d’abord sous le nom de Project Origin, F.E.A.R 2 : Project Origin est la suite de ce FPS unique. A quelques jours de sa sortie, voici un nouvel aperçu de ce F.E.A.R 2.

Not Impersonal Game

Toute l’histoire de Project Origin tournera autour de cette petite fille nommée Alma, personnage déjà présent dans le premier opus, que très peu de parents aimerait avoir comme héritière. Le jeu débutera 30 minutes après la fin du premier épisode. Pour éviter toute embrouille avec l’histoire de F.E.A.R Extraction Point (le premier add-on), l’on n’incarnera pas le héros du premier opus mais un tout nouveau personnage. Cette fois-ci nous n’incarnerons pas un anonyme. Ainsi Michael Becket sera le héros du jeu : opéré peu après la fin du premier F.E.A.R, il possède désormais le don de ralentir le temps.

Pour ne pas gâcher la découverte du jeu nous n’irons pas plus loin, mais sachez que F.E.A.R 2 a pour but d’offrir une nouvelle vision des événements du premier épisode tout en répondant à de multiples questions laissées en suspens.

Graphiquement on remarque tout de suite une similitude avec Condemned 2 (même développeur), tout comme Condemned était proche de F.E.A.R. Mais voilà le moteur, déjà un chouïa dépassé l’an dernier, l’est encore plus cette année. L’ensemble n’est pas moche mais ne casse pas des briques. Heureusement le jeu a évolué. Terminés les nombreux et interminables couloirs, maintenant il y a beaucoup de passages en extérieur. Cela est une bonne chose et redonne un peu de souffle à la franchise.

Dès les premières secondes de prise en mains, les adeptes du premier F.E.A.R retrouveront vite leurs marques malgré un petit moment de déboussolement. La faute à une maniabilité revue alors que rien ne change, sauf l’arrivée de la possibilité de courir ce qui est un plus indéniable. Aussi les aficionados du premier opus et de ses add-ons remarqueront que l’aspect bourrin a considérablement augmenté. Que ce soit les effets gores ou les gunfights, F.E.A.R 2 a l’intention de faire passer toute la masse de FPS 18+ pour une adaptation des bisounours en Suisse. L’arrivée des méchas apporte un petit vent de nouveauté dans la saga, mais inverse les rôles. De chassé nous deviendrons donc chasseur.

Les flashs et les cut-scenes font bien entendu leur retour. La marque de fabrique de F.E.A.R est toujours là, mais avec une mise en scène un peu moins flippante. Par contre la direction artistique semble s’être fait plaisir, pour le bonheur de nos yeux !

Techniquement le jeu nous a paru être bon, même si l’IA ennemie semble un léger cran en-dessous des premiers F.E.A.R. Non pas qu’elle soit stupide, au contraire, mais sa tendance au bourrinage surprend et déçoit quelque peu. De plus hormis quelques légers ralentissements l’ensemble devrait tenir la route sans trop faiblir.

Ce second aperçu de F.E.A.R 2 ne nous a pas autant emballé que le premier opus. Le titre semble avoir mis l’accent sur le côté gore et bourrin en laissant la frousse et l’inquiétude un peu trop en arrière. De plus l’arrivée des mechas fera débat tout en laissant sceptique les amoureux de la série de Monolith Productions. Mais ne partons pas avec des a priori, le jeu semble bien parti pour se révéler intense, prenant et défoulant. Mais sera-t-il à la hauteur de nos espérances ? Rien n’en est moins sûr, la réponse dans un peu plus d’une semaine.