Mode solo de DmC

PS3
Mode solo de DmC

Après avoir dosé la démo disponible depuis peu sur le Store, nous avons été conviés par Capcom à essayer le solo, le vrai, du prochain reboot de Devil May Cry (aka DmC) développé par les petits gars de Ninja Theory. Voyons voir si ce nouveau Dante tient ses promesses, ou s’il se contente juste de passer l’aspirateur.

DmC, véritable DMC ou non ?

Il est vrai que lors de la toute première vidéo lancée sur Internet, le fait de voir Dante si jeune, chien fou, nu et surtout brun a soulevé les questions et l’indignation de certains fans du jeu, ce qui est compréhensible.
Capcom a expliqué sa réécriture du scénario du jeu peu de temps après, apaisant ainsi les humeurs, mais laissant un goût assez amer dans la bouche des fans de la première heure.

Pour les novices dans la franchise du chasseur de démons, faisons un petit récapitulatif, voulez-vous ?

Il y a plus de 9000 ans, un démon très puissant, Mundus, a pris le contrôle des Enfers -par la force, cela va de soi. Mais il n’était pas seul, il avait un bras droit : Sparda. Les deux acolytes ont lancé une guerre sans précédent entre les Cieux et les Enfers… Jusqu’à ce que Sparda tombe amoureux d’une Ange : Eva. Il ouvrit alors les yeux et trahit son ancien allié. Ce dernier, fou de rage lança alors une vendetta sur le couple, pour se venger de la trahison subie.

Malgré toutes les tentatives du couple pour se cacher aux yeux et aux mains de Mundus, ce dernier finit par les retrouver, eux et leurs deux jumeaux : Dante et Vergil. Sparda a tout juste le temps d’envoyer ses deux rejetons aux antipodes l’un de l’autre et de leur effacer la mémoire avant de voir sa femme se faire arracher le coeur sous ses yeux avant d’être banni dans la souffrance pour l’éternité.

Nous retrouvons donc Dante, recherché par Mundus (ou plutôt son Avatar humain) qui, craignant que la prophétie ne se réalise, cherche à le tuer de ses propres mains. Car il est dit que seul un Nephilim (enfant de l’union d’un Ange et d’un Démon) peut tuer un Roi-Démon.

Et dès le début vous serez plongé dans le bain, les premiers combats servant de tutoriel sur les différents mouvements, esquives et combos de Dante.
Ne vous inquiétez pas, vétérans ou novices, vous (re)trouverez très rapidement vos marques.

C’est dans les vieux pots…

Et c’est encore une fois prouvé par les différents aspects du jeu, qui rappelleront des souvenirs émus aux plus anciens. Le gameplay est très simple : vous devrez tuer des démons, ces derniers lâchant différentes orbes de couleur vous permettant d’améliorer -selon le type- les coups de votre personnage, sa vie, etc…

En plus des ennemis normaux, vous pourrez -grâce à des clefs plus ou moins bien dissimulées dans les différents environnements- ouvrir des portes donnant accès à des missions secrètes plus ou moins difficiles en fonction de leur couleur (cuivre, bronze, argent, or et ivoire) récupérer des collectibles vous permettant par exemple d’augmenter votre barre de santé.
En libérant les âmes corrompues présentes dans les niveaux et en terminant ceux-ci avec une (bonne) note -de D à SSS, vous pourrez également upgrader votre équipement.
Pour ce qui est de la note, le jeu prend en compte votre style (en fonction de vos points de combo, plus il est élevé, plus vous variez vos coups, si vous évitez les dégâts, etc…), votre temps (le plus rapide sera le mieux), les secrets (âmes, clefs et portes), le nombre d’objets utilisés et votre nombre de morts (deux malus)

Pour ce qui est des armes, vous retrouverez les classiques épées et akimbos (Ebony et Ivory) de Dante, mais cette fois -ceux qui ont fait la démo ne seront pas surpris- des armes angéliques et démoniaques.

En effet, très tôt dans le jeu, notre héros va révéler les pouvoirs de ses parents, sous forme d’armes et de pouvoirs. Chaque arme ou pouvoir sera bien évidemment très efficace contre certains types d’ennemis et presque inefficace sur d’autres. Le tout est de bien savoir quand utiliser telle ou telle arme.

Pour ce qui est des environnements, vous serez transportés dans des endroits tout aussi bien idylliques que torturés ; il en va de même pour la bande-son qui alterne entre électro/dubstep… Et Death Metal !
Rien ne choque pourtant, tout se passe dans la plus grande simplicité et le plus naturellement possible.
Le jeu est fluide, de très légers ralentissements lors des cut-scenes ont été remarqués, mais, hormis ça, aucune autre ombre ne vient gâcher le tableau de ce DmC.

Côté ennemis, vous retrouverez souvent les mêmes types, mais déclinés différemment selon leur puissance et leur faiblesse face à certaines attaques. Faites bien attention aux ennemis pourvus de boucliers, qu’il est impératif de détruire avant de pouvoir espérer les toucher. De même, il est désormais possible de renvoyer les projectiles à l’envoyeur à l’aide de certaines attaques circulaires. D’autres ennemis possèdent une sorte de furie et ne pourront être interrompus lors de celle-ci. Sachez évaluer votre environnement et surtout vos types d’ennemis et adaptez votre jeu en conséquence, il serait dommage de perdre votre combo à cause d’une bête erreur de choix d’arme.

5

Malgré des frayeurs, voire des traumatismes apparents lors des premiers trailers et de la démo, une fois en main -scénario et protagonistes aidant- [g]DmC[/g] fait presque aussitôt oublier la polémique du reboot et se laisse clairement approcher comme un véritable successeur des anciens [g]DMC[/g]. Si l'on pouvait douter de [i]Ninja Theory[/i] jusque là, on se rend vite compte qu'ils ont parfaitement intégré les mécaniques de gameplay et ont réussi à transcender littéralement [g]DMC[/g]. Chapeau !

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