Killzone 2

PS3 Date de sortie : 25 février 2009
Killzone 2 - Caractéristiques détaillées Voir plus
Genre(s) FPS
Date de sortie ps3 | 25 février 2009
Plateforme(s) PS3
Preview Lire la suite
L'avis de la rédaction Lire la suite
19

Killzone 2 est actuellement la meilleure exclusivité de la PS3. Malgré un manque d’originalité, le jeu de Guerrilla s’impose comme une référence incontestable des FPS next gen tout en devenant le plus beau jeu jamais vu ! Killzone 2 marquera à coup sûr l’année 2009.

Les derniers articles voir plus

Qui sont les PlayStation Studios actuels et leurs jeux en développement? News
13

Qui sont les PlayStation Studios actuels et leurs jeux en développement?

Naughty Dog, Housemarque, Polyphony Digital ou Insomniac Games: savez-vous qui sont les studios internes de SIE et les créations en cours? Voici un aperçu de l'univers Sony.
PS5: Guerilla Games (Horizon Forbidden West) développe un second jeu secret News
11

PS5: Guerilla Games (Horizon Forbidden West) développe un second jeu secret

Pas d'annonce, mais le profil LinkedIn de Simon Larouche, qui a bossé sur Watch Dogs 2 et Rainbow Six Siege, mentionne bien un projet mystère qui pourrait comporter un multijoueur.
Le site de Killzone ferme ses portes News
6

Le site de Killzone ferme ses portes

Une page se tourne pour Guerilla Games et le portail web de leur FPS, mais est-ce la fin de la série pour autant?

Les dernières images voir plus

Killzone 2 - Caractéristiques détaillées
Genre(s) FPS
Date de sortie ps3 | 25 février 2009
Plateforme(s) PS3
site http://www.killzone.com/
Développeur(s) Guerrilla Games
Editeur(s) Sony Computer Entertainment

Depuis l’E3 2005, beaucoup d’encre a coulée sur Killzone 2… Avec une telle claque visuelle à l’époque, au travers d’un désormais célèbre trailer (qui s’est avéré être une séquence cinématique et non du temps réel), la barre était placée très haut. Guerilla Games le savait, la pression allait être énorme, et ce trailer datant de 2005 était l’objectif visuel qu’ils s’étaient fixés.

La réalisation, tout simplement superbe

En possession depuis plusieurs semaines de la version Preview de Killzone 2, qui n’est donc absolument pas la version définitive, nous pouvons vous assurer qu’un énorme travail a été accompli pour arriver au niveau visuel que nous avons pu découvrir.

En effet, les graphismes, les textures sont très réussis, et sont accompagnés par de superbes effets de lumière, qui malgré l’aspect sombre du jeu, nous proposent parfois de magnifiques couleurs. Les éclairs qui illuminent le ciel éclairent également le champ de bataille quelques secondes, mais de façon très réaliste. Et ceci, sans compter certains « détails », comme les voyants lumineux sur la tenue de vos coéquipiers, qui éclairent leur visage ou les murs quand ils en sont proches.

L’animation est également très réussie, que ce soit pour votre personnage, Sev, ou les Helghast, leurs mouvements sont très fluides et réalistes. Il n’y a qu’à voir un Helghast tomber sous les balles, ou sauter une rambarde, c’est criant de vérité.

Au rayon des effets spéciaux, les effets de fumée, les explosions, sont magnifiques et réalistes. C’est un vrai bonheur de faire sauter une porte, un canon sol-air,… et d’admirer les étincelles, le feu, puis la fumée noire qui vous obstrue l’horizon, le temps qu’elle se disperse.

L’ambiance sonore est également très réussie, entre les différentes armes qui se reconnaissent au premier tir, les balles et les explosions qui fusent, c’est le chaos ! Sans compter vos coéquipiers qui hurlent dans cette cohue, et les Helghast qui « s’expriment » de temps à autre.

Et l’ambiance justement, d’une façon générale, est très immersive. Mettez vous dans le noir avec un son de qualité, et là, vous serez vraiment au milieu du chaos… on est pris dedans, et les combats intenses ne vous permettront pas de décrocher.

L’IA est justement un point fort du jeu, car l’intensité des combats est non seulement due au nombreux ennemis que vous affrontez sur un même champ de bataille, mais aussi à leur intelligence. En effet, vos ennemis savent se cacher, se regrouper, se disperser, et même vous prendre à revers, selon la stratégie ou les attaques que vous tentez. Vous en verrez même parfois vous tirer dessus à l’aveugle derrière un muret, au cas où ils arriveraient à vous atteindre grâce à une balle perdue.

Mais les Helghast ne sont pas les seuls à être pourvus d’une certaine intelligence, vos coéquipiers le sont également. Ils savent se placer, et sauront souvent vous aider en cas de coup dur, voir même vous sauver la vie lorsque vous êtes débordés ou pris par surprise.

Vous l’aurez compris, techniquement, Killzone 2 est sans aucun doute possible une très grande réussite, d’autant plus que le disque en notre possession n’est pas la version finale.

Le gameplay, classique, mais efficace

Le gameplay est on ne peut plus classique : vous déplacez Sev avec le joystick gauche, dirigez la caméra avec le joystick droit, tirez avec R1, et lancez des grenades avec R2. En même temps, cette recette a largement fait ses preuves, pourquoi en changer ?
R3 vous permet de zoomer pour mieux viser, et la touche L2 permet de vous mettre à couvert, derrière quasiment n’importe quoi. Vous restez à couvert tant que vous gardez L2 enfoncée, vous pouvez alors diriger vos tirs avec le joystick droit, de façon très simple.

Cependant, si vous êtes repéré, votre abri ne fera pas long feu, car les piliers, les murets, les plaques de tôle, et d’autres abris de ce type, sont destructibles. C’est d’ailleurs une chose que vous pourrez utiliser à votre avantage pour débusquer des ennemis bien cachés.

Les environnements ne sont pas totalement destructibles, mais il est possible d’en détruire un certain nombre. Vous découvrirez d’ailleurs lors d’un niveau, une partie d’immeuble qui s’effondre après un certain nombre de tirs reçus, entraînant dans sa chute les ennemis restants.

Vous pouvez soigner vos coéquipiers mal en point, en suivant la flèche qui apparait alors à l’écran, avec la distance qui vous sépare. Une fois à proximité, il vous suffit d’appuyer sur le bouton Rond pour utiliser une sorte de rayon électrique, ayant le pouvoir de le remettre à 100% de sa forme.

§

La SixAxis, un petit plus pour le gameplay

Dans cette version preview du jeu, la SixAxis peut vous servir à trois actions différentes :

Tourner une vanne : L1 est votre main gauche, R1 votre main droite. Vous enfoncez ces deux touches pour saisir la vanne en forme de « volant », puis vous tournez la manette à droite pour tourner la vanne d’un cran. Vous relâchez alors vos mains en relâchant L1 et R1, tournez la SixAxis à gauche afin de reprendre la vanne un peu plus haut, et vous recommencez. Recommencez l’opération 3-4 fois, et le tour est joué. Une manipulation assez sympathique.

Poser une bombe : Sur les portes à faire sauter, une bombe est apposée en transparence, vous symbolisant son emplacement. Appuyez sur la touche Rond pour la poser, puis R1 pour la saisir, et orientez une fois la manette à droite, une fois à gauche, pour activer les deux crans sur la bombe. Eloignez vous alors de quelques pas, et appuyez sur R1 pour faire sauter la bombe.

Ajuster la visée du fusil Sniper : Pour viser avec le fusil sniper, vous pouvez utilisez le joystick droit comme n’importe quel FPS. Mais ce n’est pas tout, car si vous avez besoin de plus de précision, il vous suffit d’orienter la SixAxis correctement afin de placer votre viseur au millimètre près. Cette visée avec la SixAxis est activée par défaut (simple à utiliser), mais vous pouvez utilisez uniquement le joystick droit si vous préférez.

Les 6 niveaux présentés

Le disque fourni par Sony contient les 6 premiers niveaux du jeu, qui représentent 43% de la progression totale dans l’aventure, selon la rubrique « Statistiques » du menu principal. Nous avons découvert deux types d’environnement, les décors urbains apocalyptiques, ceux que vous avez pu voir maintes et maintes fois en images et vidéos, puis un environnement désertique, parsemé de tempêtes de sable.

Aucun temps de chargement n’intervient durant chaque niveau, seul un très léger gel de l’écran (1 à 2 secondes) se fait sentir lors d’une sauvegarde automatique. Un bug qui sera certainement corrigé d’ici la version finale.

Les missions que nous avons à accomplir sont classiques : nettoyer une zone infestée d’ennemis, escorter un convoi ou une personne, défendre un point stratégique, détruire des objectifs précis,… Rien de particulier à ce niveau.

Les 6 niveaux sont découpés en 5 à 7 séquences, auxquelles vous pouvez accéder directement une fois chaque séquence terminée. Etant donné que nous avons mis environ 5 heures pour les terminer, il faut donc compter 11-12h de durée de vie, ce qui est tout à fait correct pour un FPS. Quatre niveaux de difficulté étaient présents : Recrue, Soldat, Vétéran, Elite. Nous n’avions qu’un choix possible, le mode Soldat.

La progression s’effectue de façon assez linéaire, mais certaines zones sont assez vastes pour s’attaquer à différents groupes d’ennemis dans l’ordre que l’on veut.

Le menu « Statistiques » vous permet également de connaître le nombre de « valises » documents trouvées, le nombre de symboles Helghasts détruits, le nombre d’ennemis tués par Headshot, etc… Des dizaines de chiffres pour les accros aux exploits. Sans compter les 43 Trophées, répartis entre le mode solo et online.

Les Helghasts devraient être assez variés, puisque ce même menu en dénombre une quizaine, sans compter les boss. Au sujet des boss justement, nous en avons rencontrés deux types, le premier, une sorte de guerrier armé jusqu’aux dents, qu’il faut étourdir en lui tirant dans la tête, afin de le perturber et ainsi détruire une sorte de boitier énergétique dans son dos, ou encore une sorte d’insecte robotisé volant, très agile, qui vous donnera du fil à retordre…

L’arsenal

Toujours selon le menu « Statistiques », vous pourrez utiliser 21 armes, réparties entre les forces de l’ISA, et les Helghasts. Ainsi, l’équipe ISA propose 10 armes, allant du couteau au lance-roquettes, en passant par un fusil d’assaut, un fusil à pompe, un fusil sniper, un lance-flammes, ou encore une mitrailleuse.

Un arsenal plutôt fourni, qui saura vous convenir en tout circonstances. Votre personnage, Sev, ne peut porter que deux armes à la fois, dont l’une est rarement changeable, le revolver. Vous avez des munitions illimitées pour celle-ci, mais vous trouverez rarement des versions améliorées sur votre route.

Conclusion

Killzone 2 semble bien parti pour marquer l’ère PlayStation 3. Une réalisation de haute volée couplée à une IA efficace, accompagnée d’une ambiance apocalyptique prenante, font du titre de Guerilla Games un futur hit en puissance. A seulement 43% du jeu, sans avoir touché au mode online, nous sommes déjà emballé par le titre. Nous attendons avec impatience la version finale, afin de vous en proposer un test complet.

Aucun commentaire actuellement