Just Cause 2

Le premier Just Cause avait enfoncé la brèche créée par Mercenaries dans le GTA-Like, en offrant un Gta-Like Militaire aux allures d’agent secret prêt à tout pour contrer les méchants dictateurs de ce monde. Le jeu d’avalanche studios s’était bien vendu malgré sa trop grande répétitivité, et ses missions annexes vraiment peu inspirées. Just Cause 2 revient sur next gen en ayant la ferme intention de corriger ses erreurs et de devenir une référence. Mais est ce réellement le cas ? Début de réponse avec notre premier aperçu

L’ami Rico raye de la carte les dictatures

Dans le premier Just Cause c’est une sorte de Cuba qui était à la merci d’un méchant dictateur. Rico Rodriguez, agent de la C.I.A, avait alors sauvé San Esperito et son peuple. Aujourd’hui adieu le golfe du Mexique et bonjour l’Asie du Sud-est. En effet Rico apprend que Tom Sheldon, son père spirituel a disparu alors qu’il était en missions sur l’île de Panau. Sans hésiter la C.I.A envoie son « bg » sur l’île afin de retrouver Tom. Mais voilà Panau est dirigé d’une main de fer par son président nommé Baby Panay. Le peuple en ayant marre de vivre martyrisé c’est organisé en 3 factions (les Roaches, les Reapers et les Ular Boys) qui revendiquent toutes les trois le pouvoir.

C’est dans ce contexte que Just Cause 2 va se dérouler. Rien de bien neuf, mais le genre de scénario qui toujours prétexte à l’action la plus pétaradante possible. Pour encadrer cela plus de 260 lieus à visiter et une cinquantaine de missions diverses et variées (sabotage, escorte de V.I.P, destruction massive…). Notons la présence de boss pour renforcer la difficulté.

Graphiquement parlant Just Cause 2 annonce la couleur. Avec 1 000 km² d’île et sept environnements différents (ville, forêts, montagnes enneigées, désert…) le jeu se veut très attirant pour l’œil. Mais ce n’est pas tout ! Rico a bénéficié d’une modélisation next gen. Ainsi ses mouvements et son physique est très réaliste. Notons que, comme dans Uncharted, les vêtements restent mouillés une fois notre avatar sorti de l’eau ! Toujours à propos de modélisation notons que le jeu semble bien plus détaillé que le premier opus ! Et c’est une bonne chose. Mais le principal atout graphique de Just Cause 2 réside dans le fait que le temps n’est pas fixe. Ainsi le cycle jour/nuit a été intégré, comme dans Far Cry2, et les variations climatiques sont au programme. Enfin soulignons qu’à la manière de Mercenaries 2 les décors seront presque entièrement destructibles !

Concernant le gameplay on retrouve le grappin du premier opus ainsi que le parachute (deux éléments qui avait fait créé l’originalité du premier Just Cause). Mais comme le grappin ne fait pas tout, Rico pourra jongler avec douze armes différentes en même temps et plus de 100 véhicules (de la petite citadine au char d’assaut en passant par l’hélico). On pourra toujours jouer les acrobates sur les véhicules et car-jacker les ennemis de ces derniers même s’il s’agit d’un avion de chasse ! Vous pourrez d’ailleurs améliorer ces véhicules au fur et à mesure du jeu en trouvant des pièces cachées et en allant voir un mécano sur le marché noir.

Pour influer sur le comportement du joueur le grappin sera l’arme secondaire de prédilection. Car il vous offrira la possible d’envoyer valdinguer les ennemis dans les airs mais aussi de déplacer certains objets. Toujours pour que le joueur soit « influé » on notera l’apparition d’une jauge de chaos, qui au plus elle sera remplie au plus le dictateur local se sentira proche de la sortie. Elle sera décomposée en niveaux. A chaque nouveau niveau de chaos atteint, de nouvelles possibilités (armes, contacts, véhicules, planques…).

En conclusion Just Cause 2 laisse pour le moment de petites étoiles dans les yeux et nos cœurs de gamers battre la chamade. La réalisation graphique est de toute beauté et profite à fond des capacités de l’Avalanche Engine 2.0 ! On comprend pourquoi le jeu a été tenu si secret depuis son annonce ! Le titre du studio suédois risque de faire l’effet d’une petite bombe. Et ce malgré des combats pour le moment brouillons et une similitude avec Mercenaries 2 parfois trop importante. Rendez vous cet automne !